Un club pour Gordon Bombay

 

     Ouais-ouais, Gordon Bombay l'entraineur des Mighty Ducks dans le film. C'est bien de lui dont je parle dans ce titre. Le rôle clé de la carrière de Emilio Estevez... j'exagère un peu, mais outre une aparition de 10 minutes dans le premier film Mission impossible avec Tom Cruise ou encore lorsu'il a tenu le role principale dans un film médiodre d'une histoire de Stephen King - je crois que le nom du long-métrage est Duel, une histoire ou des véhicules deviennent possédés et se mettent a pourchasser notre cher Emilio et sa bande - nommez-moi un film ou notre cher Emilio a tenu un rôle plus marquant que celui de Gordon Bombay?

     Avant d'expliquer mon parallèle entre ce film culte de ma génération - let's go les 80's!!! - et la MoneyLigue, voici un alignement que je vous laisse juger. J'ai pris des joueurs ayant évolué dans les années 90 et les suivantes. Soit les 28 dernières saisons de la Ligue Nationale de Hockey.

 

Steve Sulivan   Henrik Zetterberg   Pavol Demitra
Ondrej Palat   Joe Pavelski   Richard Zednik
Tomas Holmstrom   Igor Larionov   Patric Hornqvist
Sergei Berezin   Maxim Talbot   Radim Vrbata
  Dustin Byfuglien   Tomas Kaberle  
  Kimmo Timonen   Mark Streit  
  Dennis Wideman   Sami Salo  
    Henrik Lundqvist    
    Pekka Rinne    

     Sans parler d'une équipe de reve, on parle d'une formation qui challengerait pour la Coupe Stanley. Un duo de gardien elite, une brigade défensive efficace, surtout en attaque, et une offensive pas piqué des vers. Alors je vous le demande: quel est le rapport entre cette formation et Gordon Bombay? C'est simple. Souvenez-vous la tâche que le juge avait donné à Gordon dans le film de Disney. Travaux communautaires, et prendre en charge une équipe de hockey dans un milieu défavorisé. Une équipe moribonde, assiégée par les mal-aimés de leur secteur. Voilà le parallèle. L'équipe de NHLer que je vous ai concosté en haut sont les mal-aimés de leur époque. Car au moment d'être repêché, les clubs du circuit Bettman leur avait privilégié pas moins de 200 joueurs avant eux. Autrement dit, ils étaient ce gamin à la cours de récréation, quand on forme deux clubs pour le ballon-chasseur et qui, arrivant à un nombre impair de joueurs éligibles à la partie, les deux chefs se disputent non pas cet ultime joueur dans leur rang, oh! non, ils se disputent ce dernier choix comme si ce dernier avait la peste. "Prends-le, je te laisse".. "Non il peut jouer avec vous autres, on est plus fort"... "C'est à ton tour de sélectionner, t'as pas le choix de le prendre avec toi"...

     Les joueurs que j'ai mentionnés ont tous été sélectionnés apr`s le 200e choix de repechage de leur cuvée. Eh! oui, ils sont la preuve, encore une fois, que peu importe ce que l'on pense de vous, de votre statut lorsque vous entrez sur le marché du travail, vous pouvez réussir. Bien sur, il s'agit de 20 joueurs échelonné sur près de 30 ans. Plusieurs autres noms auraient pu être mentionné à leurs cotés. Disons que ca donne une bonne sélection par club en 20 ans, avec des choix de 7e ronde et suivant. C'est peu, je vous l'accorde. Mais ca reste des joueurs qui ont fait leur marque dans le Show.

     La MoneyLigue aussi à eu sa part de mal-aimés au fil du temps. Des joueurs repêchés en fin de parcours, presque par hasard, sinon sans grande enthousiasme pour la plupart des organisations. Néanmoins on peut s'apercevoir que même si le nombre d'année en ligne de compte est moindre comparé à la NHL (15 ans, pas 30), le club des Loosers ne serait pas à prendre à la légère s'il devait batailler une partie comtre plusieurs équipes de la ML.
 

G. Nyquist   J. Marchessault   PA. Parenteau
C.Hagelin   D.Desharnais   T.Bertuzzi
C.Sheay   F.Vatrano   D.Simon
B.Rust   T.Wingels   L.Glendening
  J.Klingberg   T.Brodie  
  W.Butcher   B.Dumoulin  
  B.Montour   J.Braun  
    N.Backstrom    
    C.McElinney    

     Vraiment pas mal, pour des choix de 7e ronde!

     Pour mettre un peu plus de viande autour de la valeur des alignements NHL selon leur rang de sélection, je me suis amusé a créer une équipe "étoile" avec les joueurs sélectionnés 100e a 150e, ainsi que les 150e a 200e. Voici ce que ca donne.
 

Gaudreau   Gilmour   P.Bure
Benn   Ronning   B.Hull
Arvidsson   Lang   Alfredsson
K.Stevens   Nyquist   Tocchett
  Klingberg   Yandle  
  Edler   Muzzin  
  Brodie   Ehroff  
    Kiprusoff    
    Holtby    
L.Robitaille   Datyuk   Fleury
Brunette   Marchant   M.Stone
A.Lee   Laich   Bondra
J.Jokinen   Grabovski   Atkinson
  G.Suter   A.Markov  
  B.Campbell   Zidlicky  
  Wisniewski   Spurgeon  
    Hasek    
    Irbe    

     Encore un article pour vanter les bienfaits du repêchage!! Que voulez-vous, c'est mon fer de lance, mon bouton pressoir pour que chaque saison, on y repense à deux fois avant d'inclure un petit choix tardif dans un deal, alors qu'à nos yeux, ce choix est de trop. Car effectivement, ce choix aussi loin soit-il, peut faire pencher une transaction d'un pacte équitable à un échec total. C'est rare, mais ça arrive. Surtout quand on observe la qualité des formations ci-haut. Et je n'ai pris aucun choix top 100... c'est un pensez-y bien.

     Alors si pour vous, des joueurs aussi marginaux lors du repêchage ne vous dis rien, repensez donc à Gordon Bombay. À sa réaction face a l'équipe de Looser qu'il avait devant lui au début du film. Et souvenez-vous qu'ils ont fini par gagner le respect de tous. A votre tour d'y croire, allez, pas de gêne entre-nous! Faites le grand V et criez quelques COIN-COIN-COIN... bon j'arrête toute suite avant que mes voisins lâche un appel à l'institut Pinel.