Pimp my draft

 

Chaque année, j'ai l'impression d'écrire sur le repêchage; chaque année, je tente d'appronffondir la richesse d'un article a propos d'un repêchage au hockey simulée. La raison étant simple: un draft est la clé d'une organisation gagnante en saison simulée. Un moment culte, primordial! Dans le présent article, je vais proposer une méthode de préparation, en espérant que cela donnera des idées à certains pour le futur. 


    Au début du mois de mai dernier, un directeur gérant m'a abordé pour connaître mon intérêt pour ses choix de repêchage de 3e ronde et suivant. Historiquement, j'aime bien reculer dans les repêchages. Non pas que j'aborde un draft avec l'idée de prioriser Quantité à Qualité - pas du tout! Cependant j'ai souvent confiance de repérer des joueurs intéressants sur le tard - les drafts MoneyLigue m'ont souvent donnés raison face à cette stratégie. Dans le cas présent, ma réponse à cette proposition de ce collègue à semblé l'étonné: "...je suis encore en série, j'ai pas commencé mon scooting sérieusement alors il m'est difficile pour l'instant d'aller de l'avant pour acquérir des choix plus tardif versus un meilleur choix..." (en l'occurence, mon 1er pick qui allait devenir le 28e ov).

     La réponse du dg face à mon statut à ce moment-là m'a fait sourire: " T'a pas commencé tes recherches encore? Vas-tu être vendeur pour tes choix?" Tenez-le pour dit, je ne venderai jamais des choix par manque de préparation. Tout directeur gérant qui se respecte ne devrait jamais aller vers cette option. Pas même pour une seule saison. Reculer ses choix d'une année sans gagner au change (valeur des choix), à mes yeux, c'est un dg qui accepte que sa formation soit sur le déclin a moyen terme.

      Ceci dit, si je peux améliorer mon équipe sur le court et moyen terme, je ne craindrai jamais d'échanger mes choix de repêchage. Et ce, même si c'est ce que je préfère dans une ligue simulée. Repêcher. Repêcher. Toujours repêcher. L'an dernier, en échangeant plusieurs de mes jeunes prospects, dont mon premier choix 2015, Mat Barzal, j'ai été en ce sens.

     Nous voici donc en mai 2016. Comme plusieurs, j'ai regardé attentivement diverses parties juniors, la game des espoirs de la CHL face aux russes, les championnats mondiaux juniors, le Frozen Four, les séries de la CHL quand les parties passaient à la télévision. J'ai fait mes devoirs de bases, soit! Comme tout le monde qui aime les repêchage et croient qu'une organisation stable passe justement par notre service de recrutement de jeunes talents et non seulement le coup de dé de prendre le prochain nom sur la liste ISS ou CSS rendu au deuxième samedi de Juin, c'est pas seulement une tâche d'être à l'affût durant la saison. C'est un réel plaisir de savoir que les Jets naviguent toujours dans la bonne direction.

     J'oserais même cette petite métaphore: Le recrutement pour une équipe de hockey, réelle et simulée, sert de boussole vers le succès à venir d'une organisation.  

     Puis, mi-mai, après avoir effectué un volte-face imprévu dans ma série face aux Flames, nous perdons le match 7. Déception. Recul. Remise en question de l'avenue a prendre avec l'équipe. Analyse des équipes de la division, de leurs forces et faiblesses. De leur recul et leur progression. Le tout en deux ou trois jours. Et nous voilà prêt a débuter notre recrutement. Environ six semaines avant le repêchage.

     Sept jours. Intense, je l'avoue. Mais voilà ce que ça m'a pris pour me sentir à l'aise à l'approche du repêchage: 7 jours. En passant de 2 a 4 heures par journée à lire sur différents joueurs à temps perdu au boulot, dans l'autobus, aux toilettes (classique!)... afin d'évaluer diverses positions envisageables pour des gars que j'avais ciblé en cours de saison. Le tout en gardant un oeil sur les choix à ma disposition, et les offres qui sont affichées sur le babillard. Alors quand j'entends un dg dire qu'il n'a pas eu le temps de préparer un repêchage, d'abord je trouve ca dommage de savoir son équipe sur le déclin, mais ensuite, j'ai un peu pitié. Ici, je veux pas avoir l'air prétentieux, ou condescandant, c'est pas le but. Or, chaque année, on voit des équipes vendre leur choix sans aller chercher des valeurs avantageuses pour le présent ou l'avenir. C'est un peu désolant et c'est une situation qui crée une disparité entre les formations.

     11 Juin 2016. Direction Gatineau. Environ trois heures de route. Malgré les frasques de mes collègues [et moi-même] durant ce petit road trip qui allait nous mener chez les champions de la Coupe MoneyLigue 2016, les Hurricanes de Julien Matte, j'ai une pensée pour les clubs ayant liquidé leurs choix. Par manque de temps pour leur préparation, d'intérêt pour le draft ou simplement par inefficacité de leur service de recrutement. J'ai beaucoup songé à ce dernier aspect. Soit l'inefficacité d'une préparation à un repêchage. N'en fallait pas plus pour pondre cet article après mon périple au monde du bowling de Gatineau.

     Comment expliquer l'innefficacité d'une organisation dans ses repêchages? Question complexe.

     Si le dg a zyeuter quelques parties juniors au courant de l'année (la vitrine du championnat junior dans le temps des fêtes devraient être une base efficace), et qu'il a lu quelques articles sur les joueurs qui l'intéressent le plus, comment se fait-il que certains se laissent néanmoins tenté par la facilité, c'est-à-dire d'échanger leur choix à quelques jours du jour J? La peur... la peur de l'échec, de ne pas rentabiliser leurs rang de sélection, voilà ce qui, selon moi, terrorise le directeur gérant à l'aube d'un repêchage. Au point de faire l'erreur d'offrir ses choix. C'est normal de craindre une bourde, d'être effrayer par une sélection qui n'effleura qu'à peine la NHL malgré un rang élevée. En parlant avec Jonathan Girard, même avec un premier overall, la crainte de se tromper est présente. Alors c'est normal avec un 20e overall, ou encore un choix de 3e ronde, de craindre une faille dans notre analyse. Le repêchage reste un coup de dé. Du hasard pur et dur. Néanmoins l'aspect hasardeux de la chose est un facteur négligeable sur le moyen terme. Si votre recrutement est efficace, si votre analyse de la situation se base sur des connaissances générales, vous ne pouvez pas perdre. La crainte de l'échec persistera, mais d'année en année, vos succès vous hanteront et vous repousserez votre peur et aprrendrez à vous délecter des repêchages.

    Plusieurs approches sont efficaces afin de mener a bien son repêchage. Certains auront des joueurs clés et feront tout pour les obtenir - sans prendre compte des joueurs surprises toujours disponibles. D'autres suivront une liste quelconque (je le répèterai jamais assez, la pire liste a suivre est celle de faux experts juniors tels que TSN, ESPN, RDS ou encore, de suivre une liste officiel telle que la CSS qui, ne l'oubliez pas, est souvent élaborer avec l'aide de recruteur professionnel qui ont tout a perdre a offrir la vraie valeur des joueurs. Pourquoi iraient-ils avouer que l'organisation qui paie leur chèque de paie bave a l'idée d'acquérir un joueur préalabalement classé en 3e ronde, alors qu'eux vont tenter de le sélectionner 21e au total? Qu'aurait-il a gagner a être aussi transparent?

     Le repêchage ne differt pas du rôle de dg en général. Cet aspect est en constante évolution. Après plus de 20 ans de simulées et pas loin de 40 repêchages effectués, ma méthodologie a évoluer au cours des années. Disons que mon approche s'est affinée. Suis-je devenu meilleur? Surement un peu. J'ai souvent pensé qu'en améliorant mon approche, j'améliore mes odds, mes chances de sortir gagnant d'un repêchage. Vous l'avez remarqué, je fais souvent des analogies avec le poker dans mes commentaires. Ici, je vois le repêchage comme une partie de poker. En première ronde, disons avec des choix top 5, vous avez l'impression d'avoir une paire d'as en main. Vous vous sentez puissant. Certain d'obtenir une vedette,un joueur élite. Une superstar qui va changer votre équipe pour les 20 prochaines années. Messieurs, jouez-vous au poker? Si oui, vous avez certainement déjà été battu malgré une paire d'as. Ce qui vous a certainement donné une rage de dents et parfois même l'envie de cesser de jouer au poker. L'analogie prends tout son sens dans un repêchage.

     Flashback: année 1999. Paire d'as de la saison, Patrik Stefan premier overall. N'oubliez jamais, on peut perdre avec une paire d'as, au poker comme lors d'un repêchage.

https://www.youtube.com/watch?v=9bBns6ZUn0U

     En première ronde, disons que vous jouez avec de bonnes mains dépendamment de la valeur du repêchage. Repêchage 2016, comme celui 2017 à venir, on parle de bon cru. Alors on peut entreprendre le draft avec un first choice avec l'idée d'avoir un "pocket" élevé en main. Des rois, des dames, peut-être même une paire de foutus jack (souvent vu comme la pire main de départ par certains experts de poker un peu trop amoureux de leurs cartes). Voilà l'erreur de plusieurs gars dans un repêchage: tomber en amour avec sa main de départ, son rang de sélection ou encore un article lu sur un joueur. Si j'ai un conseil a donné ici, c'est de toujours analyser la situation pour s'assurer de rentabiliser la valeur de votre choix. Pour ne pas choquer personne en visant un dg, je vais parler de ma propre situation. Deux en fait. En 2015, je ne suis pas tombé amoureux de mon rang de sélection puisque j'avais le 11e choix et sur ma liste j'anticipais obtenir le 8e gars sur ma liste personnelle: Mat Barzal. Un joueur ultra talentueux que je n'aimais pourtant pas même si je le classais 8e au repêchage. (Plus tard, après l'avoir vu repêcher chez les Islanders, ça n'a pas aidé mes espoirs pour le joueur). Non, j'étais pas amoureux de ma mains, ni de Barzal. Mais je tripais a l'idée d'avoir dans mes rangs Travis Konecny. Sur ma liste, il était 18e. J'ai tâté le terrain pour baisser mon rang de sélection. Mais je ne réussissais pas avoir ce que je désirais. Un irst mid-draft + 2e pick bien classé. Alors j'y suis aller avec logique. Mat Barzal. Avec la déception de ne pas avoir Konecny, qui allait etre repêcher 15e par les Sharks (une chance je n'ai pas descendu au 18e rang, je l'aurais perdu, ainsi que Barzal!). Puis, au 20e rang sur ma liste, j'avais un défenseur. Noah Juulsen. Pas une vedette a en devenir, tout comme Konecny. Mais un gars dont j'aimais la détermination. Un two way a en devenir. Mon deuxième coup de foudre de mon recrutement. Quand j'ai vu qu'il était disponible en début de 2e ronde même si je le voyais 20e sur ma liste, j'ai surpayer pour obtenir le choix des Hawks, 33e total. Voilà, j'avais laissé parler mes émotions. J'étais tombé amoureux d'une possible sélection. Une erreur qui est souvent couteuse pour un dg. Est-ce que se sera le cas pour Juulsen? Je l'ignore. On en reparlera dans 5 ans.

     Dans mes derniers exemples, ce que je tente de faire ressortir, c'est de toujours garder l'esprit éclairé. J'aurais pu repêcher Konecny 11e total au lieu de Barzal. Ca n'aurait fait aucun sens. Aurais-je eu un Patrice Bergeron ensuite contre Konecny? Je ne crois pas. Alors j'ai fait le bon choix, j'ai suivi la logique. En contrepartie, mes émotions ont dicter mon échange pour acquérir le rang de sélection me permettant de mettre la main sur Noah Juulsen. Ici, je suis conscient que cela pourrait être une erreur de ma part, même si je persiste à croire que Juulsen a le potentiel de devir un two way titré second pairing NHL.

     Ne jamais tomber en amour avec sa main de départ; ne jamais surestimer la valeur d'un joueur et le prendre trop tot si vous avez la possibilité de reculer pour l'obtenir, et gagner un choix tardif dans un échange. Appelons ça la régle numéro 1.

     Comme toujours, je déraille de mon plan d'article. Après relecture, je garde néanmoins cette longue analogie explicative car je trouve qu'elle prend un sens avec les choix de première ronde.  Bref, revenons à nos moutons: une préparation efficace en vue d'un repêchage.

1)  Écouter des parties, lire des articles, tendre l'oreille à toute informations délicates des joueurs

     Je ne m'attarderai pasla-dessus. C'est assez clair.

2) Ériger vos priorités, vos coups de coeur.

     Il est facile de dire: maudit que j'aimerais avoir McDavid ou Eichel. Mais vous avez un 18e au total. Cessez de rêvez! Ne salivez pas à regarder des highlights sur youtube des joueurs "safe top 10". Vous avez un 18e. Même si 2-3 homologues vont à contre-courrant, ça reste qu'en début de repêchage, la logique est souvent respecté à quelques positions prêt. Ne perdez pas votre temps. Maximiser vos efforts, gardez le focus sur ce qui compte pour vous même si tout les sites que vous verrez parleront sans arrêt des futurs top5 du repêchage. C'est pas sur ces gars-là que vous devez lire. Lisez, regardez, écoutez... Si un joueur classé mid-late first rounder vous plait, encerclez son nom. Placez ses qualités sur une feuilles. Ensuite cherchez ses défauts. Et continuez vos recherches avec des joueurs semblables a ce rang de sélection. Préparez un plan B, mais aussi un plan C. Ne soyez jamais dans l'obligation de réagir face à l'imprévu. Préparation, préparation... la clé du succès!

3) Gardez à l'esprit vos besoins.

     Qui seront vos joueurs clés dans 5 ans? Vous avez 6 attaquants de confiance a en devenir eu deux défenseurs seulement? Songer a trouver une perle rare défensive. Surtout avec des choix de 2e et 3e ronde. À mes yeux, ce sont des choix tripants pour nos recherches. C'est difficile de juger un dg sur des choix 31e jusqu'a 100e, environ. On entend souvent, surtout au quebec, qu'à valeur égale, il faut prendre un quebecois. En première ronde, je crois pas à cette idée. Les talents sont différents, les espoirs aussi, dans cette première ronde. Mais dès la 2e ronde, je crois fermement que les joueurs s'équivalent si nos devoirs ont été effectué. Pour revenir sur mon exemple du dernier repêchage: mon 20e choix sur ma liste était Noah Juulsen. Sélectionné 33e ML / 26e NHL. Sur ma liste perso, j'avais Jack Roslovic que j'appréciais beaucoup Il etait environ 24e sur ma liste de l'an dernier. 39e ML / 25e NHL. pourquoi n'ai-je pas surpayer pour mettre la main sur lui? J'avais un manque de défenseur top 4 a en devenir dans ma banque. Des centre, en ayant repêcher Mat Barzal 11e au total, j'étais en business. Vos besoins doivent toujours restez dans votre tête. Encore là, je ne parle pas de first rounder. Vous avez le 3e choix au total et vous avez besoin de défenseur? Allez pas repêcher Chychrun ou Jolevi!! Comme dans mon exemple de Konecny si je l'avais sélectionné 11e total, ça n'aurait aucun sens. Garder vos besoins en tête, oui, mais restez logique. Surtout en première ronde. NE TOMBER PAS EN AMOUR AVEC UN JOUEUR.

4) Combiner plusieurs notes d'experts

     Je sais, personne n'a les même moyens financiers dans la Ligue. Acheter le blackbook a 50$ peut paraitre dispendieux pour certains. Je l'accorde. Surtout pour améliorer ses chances d'obtenir un bon choix de 4e ronde. Mais il y a des revues moins dispendieuses. Future considération est souvent autour de 30$. McKens et Buzz autour de 15$. La ISS est aussi très dispendieuse, si ma mémoire est bonne. Quoiqu'il en soit, tout est relatif avec l'achat d'une revue spécialisée. Que cherchez-vous? L'européen méconnu? L'ISS ou future consideration peut vous permettre un vol a la Carl Hagelin en 7e ronde. Vous voulez des joueurs safe NHL, McKens reste un pilier pour dénicher ce type de joueur. L'exemple de Brandon Saad que j'avais pris en milieu de premiere ronde meme si tout les classements le placais en milieu 2e ronde, le prouve. Future consideration et Black Book amene un aspect plus détaillé. Avec eux, vous pourrez savoir les qualités et défauts des gars, meme les gars hors top 100. Et un incontournable, c'est le top 1oo de la revue Hockey news, en vente dans tout les dépanneurs. Ils offrent quelques explications des joueurs. Ne donne pas bcp de profondeur, mais pour le prix, vous vous assurez une meilleur compréhension des rangs probables lors des 3 premieres rondes. Combinez des listes. N'hésitez jamais!

5) N'ayez pas peur de vous faire une liste

     Vous avez cibler 3 gars pour votre choix. Mais a partir de la 5e ronde environ, il devient impossible de se contenter de quelques noms. Sinon vous risquez de manquer le bateau sur un "oublié", un gars que vous auriez placé en 3e ronde mais qui serait encore disponible en fin de 6e ronde pour une raison qui vous échappe (je me souviendrai tjrs du moment où j'ai tourné une page de mon "book" de recrutement, et que je suis tombé sur un nom que j'avais écris et souligné 4 ou 5 fois: Gustav Nyquist. Je venais de repêcher l'honorable Nathan Lawson en 7e ronde et j'avais oublié que je détenais un autre choix collé. A court d'idée, j'ai tourné quelques pages de mon "book" de note et suis tombé sur Nyquist, un gars où j'avais annoté la remarque: prendre en 3e ronde). Sans mes notes, je l'aurais loupé. Surtout qu'il etait dans aucune liste du draft de cette année-là. Parfois, c'est gagnant. D'autres fois, même avec une liste, des notes a ne plus finir, on en oublie. Il y a quelques années, je voulais prendre Brendan Gallagher avec mon dernier choix de 7e ronde. Mais je l'avais finalement échangé live au draft. Juste de meme. L'an suivant, Gallagher etait sélectionné très tot dans la ML. Idem en 2015, je voulais prendreMike Condon en 7e ronde compensatoire. Je l'ai pas fait. J'avais oublié une page de mon "book" dans ma pochette pour mon portable. Une erreur regrettable quand on voit son rang de sélection en 2016.

     Notez tout sur papier, plus que nécessaire. Ayez un plan! Soyez le mieux préparé, et bâtissez une dynastie pour l'avenir!

6) Raffiner votre technique de scooting

     Ici, chacun aura sa méthode. Si vous faites les 5 premiers points, vous ressentirez toujours une certaine crainte lors d'un choix de repêchage. Allez vous manquer votre coup ou obtenir le prochain Klingberg, le prochain Nyquist? Si vous êtes préparer adéquatement, malgré la peur, il y aura une certaine adrénaline/anxiété positive à effectuer vos sélections. Votre goût du repêchage se développera, au plus grand bien de votre formation.

     Raffiner votre technique - je vais donc parler de ma technique très personnelle. Peut-être abusive; certainement abusive! N'empêche, cela peut donner des idées a certains pour développer leur propre technique.

     D'abord, j'effectue les point 1 a 5 cité ci-haut. Puis, après avoir effectué une liste perso selon les mock draft vu, acheté ou écouté sur divers médias, j'observe le rang que ca donne au joueur que j'avais ciblé au départ. (je coimmbine donc tout les classements pour en faire un tout nouveau classement). Si certains sont trop haut selon mes rangs de sélections ou mes gouts, je les oubli quelques temps et j'annote une remarque (-10 a coté du joueur). Puis si je dois monter pour en faire l'acquisition, dans mon cas, se sera toujours une décision LIVE, durant le repêchage. Après avoir tâter le pouls du draft, c'est-a-dire la voie empruntée par le groupe. Ici je me souviendrai toujours de ma sélection d'un gardien étranger, pas encore NHL. Je le classais en 3e ronde, mais après avoir vu/entendu des sélections de joueurs déjà repêché NHL pendant le draft, j'en ai fait ma sélection en milieu de deuxième ronde. Ce fut Jonas Hiller. Donc, après avoir déterminer mes gars dans ma liste, j'aime bien les monter de 5 a 10 rangs dans cette dite liste. Comme je disais plus tot, j'y vais selon mes besoins. L'an dernier, j'avais besoin de defenseur. Si j'aimais l'un d'eux, je faisais +10. Un attaquant, +5 si j'appréciait ce que j'avais lu. Un gardien, je le laisse égal car c'est un coup de dé trop gros les gardiens, a mon humble avis. Me voila donc avec une toute nouvelle liste. Maintenant j'ai l'impression d'avoir un plan à suivre. J'ai toujours environ 150 noms en réserve. Et je parle ici seulement des joueurs de 17 ans!

     Par la suite, je m'attaque aux joueurs "autres". Je vais regarder le dernier repêchage NHL et je regarde les gars qui n'ont pas été repêché dans la MoneyLigue. Appelons-les "les Sacrifiés"... Voilà une belle liste a ajouter a mon "book".

     Je vais voir sur hockeysfuture les cotes des joueurs, mais aussi sur certaines revue comme McKens et Future Watch. Je regarde la valeur des prospects selon eux. Je suis aussi abonné à l'hebdomadaire de McKeens. Ça aide. j'observe le top 10 de chaque formation selon ses experts. Ceux qui sont bien coté, disons top 5 de leur équipe, je regarde quelques articles supplémentaires sur eux sur le net. Je valide ainsi l'information, leurs valeurs.  (toujours les joueurs non-MoneyLigue... il y en a peu, croyez-moi). Si ça me plait, je crée une autre page de mon book. Souvent il s'agit de late pick qui sont passé hors de mon radar 2 a 4 ans auparavant, mais qui se sont mis a bien performer, ou a devenir des specialistes intéressant, dans la AHL. Ca peut payer, ce type de gars. Surtout si je me souviens d'un gars intéressant de l'époque, passé sous silence, mais qui rebondit aujourd'hui dans mon scooting.

     Puis j'observe les meilleurs joueurs de chaque ligue. J'aime bien allez voir dans la AHL ceux qui domine. Si le joueur est encore jeune, ou si son club pro a un spot disponible a sa position l'année suivante, je crée une nouvelle feuille avec ce type de joueur. Souvent il s'agit de joueur jamais repêché NHL qui, je l'avoue, ne peuve rêver d'un rôle déterminant sur le top 6. On peut toutefois trouver de belles trouvailles. Je me souviens de Luke Glendening, que j'ai sélectionné grace a cette liste, en 7e ronde. Il est en ce moment le meilleur attaquant défensif de la MoneyLigue. Pour un late pick, ca valait le coup! ICi, j'ajoute les noms de jeunes joueurs qui auront participer au championnat du monde. Souvent des Européens. Je me souviens d'avoir pris le guest un jour avec Linus Omark et Johan Harju. Ca na pas fonctionné. Mais parfois ca pourrait. Slepychev cette année est dans cette catégorie; Panarin l'an dernier est un nom qui me vient a l'esprit.

     Autre feuille créée qui peut produire de bons résultats avec des lates picks a mon avis, c'est d'aller chercher les informations sur les joueurs invités ou signés en avril et mai dans la NHL. Panarin, Slepychev, Zaitsev viennent en tete de liste dernièrement, ou des coups moins percutants comme Brunstrom, Sekac... Raison pour laquelle personnellement, je ne les repêche que tardivement. C'est comme frapper une balle rapide les yeux fermés. Ca peut fonctionné et rapporter gros. Mais souvent, c'est que dalle!

     Les méconnus Européens. C'est le dernier point que j'ai apporté l'an dernier à ma préparation. J'aime aller consulter les gagnants de divers trophées individuels dans les ligues Européennes clés. Si le gars a recu le MVP, qu'il a 22 ans et qu'il joue dans la KHL, par exempe, j'ajouterai son nom meme si son désir de venir en Amérique reste incertain. Par exemple, l'an dernier, j'ai pris le jeune Aleksi Saarela en 7e ronde a cause de cette feuille dans mon book. 200e ov ML, il est sorti en 3e ronde NHL. Les Rangers de New York auraient-ils apercu la meme chose que mes recruteurs? Ou, peut-être, était-ce justement l'un de leur recruteur a la langue trop pendante qui avait insérer son nom dans un article qui m'aurait plu au sujet du joueur?

     ....

     Il n'est pas nécessaire de se préparer à la façon Clumsy. Je le fais ainsi avec une bonne trentaine d'heure échelonnée sur une dizaine de jours parce que j'aime bcp lire sur les espoirs. Mais sans y aller de cette facon aussi extreme, si quelques facettes de ma méthodologie vous plait, tant mieux et hésitez pas à aborder l'approche. L'important, c'est de développer une technique qui vous plaise a préparer, et qui, après analyse sur 2 ou 3 saisons, vous considérez comme idéale pour vos succès. Dans mon cas, je suis nul quand il s'agit de repêcher des défenseurs avec de gros choix. Vous le savez, j'en ai déjà parlé dans les années passées. Alors je viserai toujours davantage des défenseurs avec des mid-late pick, ou j'ai eu plus de succes par le passé. Dans le même ordre d'idée, des européens, très peu pour moi (cette année j'ai fait une exception, j'avoue). Outre Backstrom comme 5e overall, un safe pick disons, j'ai tjrs de la difficulté a repêcher un gars venant d'Europe très tot. Faut dire que je suis un apôtre de McKeens, n'oublions pas. Et ce dernier propose souvent des joueurs qui feront la NHL rapidement, au détriment des espoirs que l'on peut mettre dans le hockeyeur. L'exemple de Luke Schenn me vient en tête. Il jouait deja a 18 ans. Alors que d'autres, plus talentueux, il les placais plus bas. Mais j'ai dérogé à cette idée d'exclure les Européens lors de la dernière année. Je voulais me pousser dans mes deniers retranchements lors du draft 2016. Et 3 mois plus tard, je suis fort surpris de mes choix jusqu'ici. Eh! oui, parfois, on en vient a se lancer des défis personnels. C'est la joie d'un repêchage simulé!

     A vous de choisir l'approche qui vous convient pour pimper vos prochains repêchages. 

     Bonne chance pour l'avenir messieurs!