Y'a pas d'pauvres icit'

 

"Les pauvres, c’est d’la vermine
Du trouble pis d’la famine
Les pauvres, ça couche dehors
Les pauvres, ça l’a pas d’ char
Ça boé de la robine pis ça r’garde les vitrines
Pis quand ça va trop mal
Ça s’tape sa photo dans l’journal..."

- Plume Latraverse

     Des pauvres, y'en a pas des tonnes dans ML. Y'en aura certainement pas plus din prochaines années. Du moins, aussi longtemps qu'y aura des agents libres et des dgs avec des tchèques en blanc pour les sortir de leur misère.

     Encore cet été, les millions ont coulé dans la ligue. Suffisamment pour faire saliver les futurs agents libres - j'ose même pas imaginer les prochains martin St.Louis ou Zdeno Chara que pourraient nous offrir l'autonomie complète dans les prochaines saisons. Effectivement, l'entre saison 11-12 de la MoneyLigue à permis à plusieurs joueurs de s'enrichir. Et après un été de repos, je crois qu'il est important d'avoir un petit refresh des derniers millionnaires au travers la Ligue pour comprendre le danger de l'autonomie - cette flamme qui brûlent l'esprit et cherche à nous faire signer des tchèques en blanc - quand vient le temps d'acquérir de l'aide sans donner de compensation, sinon ces précieux millions handicapant au fil des ans avec un plafond salarial qui nous égorge d'année en année.

     Petit rappel: à l'heure de lire ces lignes, il sera trop tard pour racheter des joueurs sans que leur rachat n'aboutisse sur une ligne de votre état financier d'organisation. Je serais porté à croire que cela restreindra les ardeurs des directeurs gérants pour l'avenir. Il n'en sera pourtant rien. Mon expérience de plus de 30 saisons simulées peut m'en persuader.

     Dans le prochain article - et le suivant dont j'ins`rai le lien en bas de page - j'aborderai les agents libres et les gros contrats offerts dans la ML durant la période estivale - mettant aussi de l'avant les "in and out" effectués par toutes les équipes entre leur dernier match et le début du camp d'entraînement prévu dans les prochains jours. À l'heure d'écrire ces lignes (5 juillet 2015), il fait 35 degrés dehors, j'ai le soleil qui me fait délirer et je dois prendre une pause avant de finir le cerveau en compote, malgré la piscine et les nombreuses cerveza venu contrebalancer la chaleur. Alors quoi de mieux qu'un petit article laissé sur la glace pour se rafraîchir les idées. Donc, il est possible qu'au moment de lire ceci, dans 7 ou 8 semaines, quelques changements auront eu lieu dans la ligue. Mais en général, cet article sera efficace comme aide-mémoire, car je ne crois pas que beaucoup d'échange auront eu lieu d'ici là. Et contrairement à l'article de ll'an dernier, je veux parler des salaires ML, pas ceux NHL.

     Nous voici donc en mai 2015: période de l'autonomie dans le merveilleux monde de la MoneyLigue. Quels joueurs auront fait sauté la banque? Voici les noms les plus intéressants:

% de hausse équipe nom salaire 14-15   salaire 15-16
           
230% Jaromir Jagr 5.1M$ -----> 11.75M$
267% Ian White 3M$ -----> 8M$
410% Brandon Prust 0.975M$ -----> 4M$
417% Mark Fayne 1.2M$ -----> 5M$
471% Nathan Gerbe 0.85M$ -----> 4M$
600% David Jones 0.85M$ -----> 5.1M$
1143% Ben Lovejoy 0.525M$ -----> 6M$


     Sans nul doute, le record de Ben Lovejoy sera difficile à battre. Les Leafs avaient déjà ce joueur dans leur rang. Mais ils ne pouvaient le resigner dans leur 5 joueurs. Et dire qu'il pouvait être resigné pour 1.2M$ avant de devenir UFA. Pipo voulait garder son joueur, il aura eu gain de cause. Il n'est pas le seul directeur gérant a voir gros en Lovejoy. Suffit de regarder Jim Rutherfort dans la LNH qui aura donné Simon Després pour le vétéran defenseur au dernier deadline. Avec les Leafs l'an dernier, en 30 rencontres depuis son acquisition des Séateurs, il aura cummulé 8 points et +2. Néanmoins, l'entraineur l'appr.ciait beaucoup, puisqu'il jouait plus de 22 minutes par match, soit le troisième meilleur rendement de la formation derrière Mike Green et Carl Gunnarsson.

     Il y a deux autres histoires que je tenais a souligner. D'abord l'ajout in extremis de Jori Lehtera dans la catégorie des agents libre. Il aura trouvé preneur chez les Islanders de New York au coût de... 14 millions par saison. Il devient ainsi le joueur le mieux payé de la MoneyLigue. Il peut remercier l'ancien dg des Panthères de l'avoir sacrifié de ses prospects.

     Dernière histoire, c'est le cas de Jamie McBain. Acquis au coût de 3.525 par an à Anaheim, son histoire a suscité mon intérêt parce qu'on parle ici d'un joueur qui, cette année, était au ballotage sans que personne ne le réclame. Et ce, à un salaire un peu en dessous de 3 millions par an. La preuve que parfois, le timing fait foi de bien des décisions.

     Chez les RFA, encore cette année, plusieurs offres hostiles. Mais rien de comparable a l'an dernier (souvenons-nous de l'émoi causé par les Ducks lorsqu'ils ont offert une offre de plusieurs millions pour Nick Spaling, devant offrir ensuite leur choix de premier tour (8e ov) et un 3e. Choix devenus Nick Ritchie et Daniel Audette. Or, Spaling a terminé au 3e rang des pointeurs à Anaheim. L'organisation en reconstruction voulant sans doute démontrer une logique suite à cette erreur avouée, en offrant beaucoup de temps de jeu à leur nouvelle acquisition.

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     Pour voir les nombreux mouvements d'effectifs opérés depuis la fin des séries dans la MoneyLigue, je vous invite à suivre le lien suivant. Car je croyais le mettre sur la même page que cet article, mais c'est un peu dense à lire. Alors pour un coup d'oeil plus simple sur les données complètes des in and out des quatre derniers mois.

http://moneyligue.com/InandOut.htm

     Afin de compléter ces deux articles qui vont de pairs, il est essentiel de soumettre les chiffres importants pour toutes ces données: les masses salariales des équipes en date du 1er septembre 2015. Voici un tableau fort simple qui permettra de jeter un coup d'oeil sur les clubs en difficultés, mais aussi, qui offrira une raison valable à plusieurs formations pour tenter d'acquérir de gros noms ou dilapider des hauts salariés de leurs rangs afin "d'aider" les équipes devant hausser leur masse salariale dans les prochaines journées.

     Pour ce tableau, j'ai repris le format des séries de mes prédictions du premier article. Cette méthode peut aussi aider à deviner quells clubs pourront s'améliorer en cours de route pour gagner des rangs, alors que d'autres, devront laisser le hasard faire son court, et se croiser les doigts que la sauce lève avec les élément en place. Prenez compte que la plupart des formations sont à un joueur de passer au-dessus du plancher, ou repasser sous le plafond. Rien d'inquiétant, même si certaines formations comme le Canadiens de Montréal et le Wild pourraient perdre quelques points au classement advenant un choix peu judicieux. De plus, voir l'Arizona briser le plafond alors qu'ils devraient froler les bas-fond est inquiétant. Que dire des Maple Leafs, qui devront peut-être songer (j'espère qu'ils y penseront à deux fois) à échanger Alexander Ovechkin puisqu'ils sont a plus de 14 millions au-dessus de la limite permise (voir article sur A.Ovechkin).

Plafond minimum: 48M$ --- Plafond maximum: 69M$

  CONFÉRENCE EST     CONFÉRENCE OUEST
 
   
         
  **71.5 M$     **72.5 M$
  66.3 M$     64.5 M$
  **72.4 M$     54.4 M$
         
  **69.8 M$     67.8 M$
  67.7 M$     58 M$
  64.6 M$     67.9 M$
         
  **69.3 M$     52.4 M$
  53.8 M$     63.8 M$ (3M de boni)
             
  66.4 M$     58.2 M$
  **83.5 M$     63.3 M$
  **69.1 M$     66.6 M$
  51.6 M$     50.4 M$
  64.6 M$     **72.8 M$ (10M de boni)
  **46.1 M$ (3M de boni)     51.9 M$
  50.7 M$ (2M de boni)
  55.8 M$