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D'abord,
je tiens à préciser que cet article est à prendre avec légèreté. Je le
souligne avant de me faire jeter des pierres. Car répondre à la question
"comment devenir le meilleur dg de ligue simulée" risque d'amener
autant de réponse que de lecteur. Je ne suis pas mieux placé qu'un autre
pour répondre à cette question, mais je crois qu'avec mes (approx.) 25
saisons d'expériences comme présidents de ligue simulés au travers 3
ligues différentes, et environ 10 ligues distinctes auxquelles j'ai
activement fait partie depuis 1997, je crois être en mesure d'offrir une
opinion adéquate sur cette question.
Comment devenir le meilleur directeur gérant dans une ligue simulée?
Avant de pouvoir répondre à cette question,
il ne faut jamais oublier la tâche principale d'un directeur gérant:
Amener son club à gagner la Coupe Stanley
Souvent, un dg va oublier cet objectif ultime. Se
complaisant d'une équipe qu'il aime, dont il n'aura jamais d'honneurs
car il lui manquera ce trophée si difficile à gagner. Celui-là même qui
devrait nous forcer à gagner, saison après saison, à nous dépasser dans
nos repêchages, nos échanges. Car pour avoir le qualificatif de
"réussite" collé à notre peau, il faut passer par là. Gagner la Coupe
Stanley.
Nous savons tous qu'il y a une part de
hasard dans cet aboutissement. Mais en est-il autrement dans
la réalité, en voyant l'arbitrage exercer leur fonction
désireuse d'engranger un septième match, ou bien lorsqu'on permet a
l'équipe retardataire dans un match d'obtenir un avantage numérique en fin
de rencontre? Dans une Ligue simulée, comme dans
la réalité, une blessure malencontreuse a un joueur, en série, peut
mettre fin à ce rêve, dissiper tout espoir de gagner en un seul mot: Injury. Suit alors les nombreuses remise en question: J'aurais dû
échanger mon premier choix au deadline pour me renforcir en cas de
blessure... j'aurais dû moins faire jouer ma vedette dans les premières
rondes éliminatoires... j'aurais dû...
Alors que le gagnant pourra dire qu'il avait
vu juste!
Il y aura toujours une place à la chance
afin de soulever ce trophée. Mais celui qui le lève à chaque fin de
saison le mérite. Ça, personne ne pourra jamais dire le contraire. Mais au delà cet aboutissement ultime,
comment faire pour réussir cet exploit et être accrédité d'excellents dgs? Voici les tâches d'un directeur gérants:
1) Etre présent pour son équipe, afin de prendre les meilleures
décisions au moment opportum;
2) Faire les bons échanges;
3) Savoir gérer les effectifs dans son alignement.
4) Faire les bons choix de repêchage;
La présence
Je ne parle pas en tant que président, mais bien parce
que je sais se que vaut le fait d'être là au bon moment pour améliorer
son club. Lorsque je dirigeais un club et que j'étais dans
l'impossibilité d'être régulièrement a l'affût des autres, il m'arrivait
souvent de me dire: "Ostie, tel gars vient de
faire un méchant bon coup dans ce trade" Mais quand on y
pense, notre réflexion devrait aller plus loin. On devrait plutôt se
dire que nous aurions dû SAVOIR que tel joueur pouvait être disponible
pour si peu, à ce moment-là. Voilà se que j'entends par Présence du dg.
Souvent, un dg qui réussi les bons coups dans les échanges, remarquez
bien, se sont les dgs les plus actifs envers ses confrères. Alors
peut-on dire qu'il à volé l'autre, ou a-t-il seulement bien gérer sa
Présence afin de soutirer le maximum qu'il pouvait à
ce moment? Pensez-y, combien de fois entendons-nous cette phrase typique
du simulée: "Avoir su que ce joueur était
disponible..." Chaque fois que quelqu'un à cette phrase en
tête, dites-vous que c'est votre faute. Vous auriez du vous DOUTEZ, à
défaut de SAVOIR, que ce joueur pouvait être sur le marché. Peu
importe qu'il ne l'était pas la semaine dernière, les choses changent
vite dans le simulée. Voila la principale raison pourquoi il faut être
constamment présent afin d'améliorer son équipe.
Les échanges
Bien sur, avoir le dessus sur les
échanges fait partie du bon dg. Encore ici, il faut un peu de chance. Il
faut souvent voir les échanges comme une main de poker. On connait les
effectifs que nous avons, mais nous tentons d'améliorer notre sort
contre des joueurs d'ailleurs. Nous Gamblons les nôtres contre ceux d'un
adversaire. Dans un échange, comme au poker, il ne faut jamais oublié
que le gars en face de nous, que se soit a une table à carte ou sur son
ordi a l'autre bout du pays, c'est notre rival. S'il accepte d'échanger
tel ou tel joueur, il y a probablement une raison à ça. Laquelle?
Ensuite, il faut calculer les risques. Est-ce un joueur russe? A-t-il un
contrat de plusieurs saisons? Les échangent gagnant-gagnant sont les
plus répandu dans une bonne ligue simulée. certains le font pour gagner
dans l'immédiat, d'autres pour l'avenir. Mais parfois, un échange permet
a une équipe de faire un bond de géant en avant - ou carrément de
régresser. Lorsque ça survient, le bon dg sera du coté gagnant, rarement
du coté perdant.
Son alignement (la chimie)
Vous m'entendez souvent parler de chimie. À défaut de
pouvoir parler d'effort, comme dans la réalité (je prend l'exemple du
Canadiens, édition 2010 au dernier printemps, est-ce leur talent ou
l'effort qui les a conduit en finale de conférence?), dans le simulé on
peut parler de chimie. Qu'est-ce qui détermine une équipe gagnante d'une
équipe perdante? Les chiffres. Les attributs de nos joueurs ensemble,
dans notre alignement, face a un autre alignement d'attributs, des
chiffres pêle-mêle, qui formeront la chimie adverse. Une équipe de
hockey simulé est beaucoup plus complexe que cela semble le cas au
départ. Je
dirais qu'avec la nouvelle version du simulateur que nous utiliserons la
saison prochaine, la chimie dans notre alignement atteindra des niveaux
d'importances jamais atteint jusqu'ici dans le hockey simulé. Cela va
devenir vital de bien gérer ses effectifs. À preuve, combien de fois
avons-nous dit qu'une équipe, malgré de bons éléments sur papier, n'a
pas atteint les séries? Combien de fois avons-nous été surpris de voir
une équipe atteindre de si haut sommet malgré un alignement moins
favorables? Le bon dg saura soutirer le maximum des joueurs qu'il a en
place.
Le repêchage
Voilà le point que je considère le plus
important pour devenir un bon dg, voir le meilleur. Car si vous n'êtes
pas excellent dans vos échanges, vous pouvez toujours ne pas en faire et
espérer gagner. Comment? Grâce au repêchage. Armé d'une patience à tout
épreuve, il est possible de gagner avec de bons repêchage, en cuvant nos
joueurs à l'interne et en aillant une bonne analyse des futurs besoin de
notre formation. À court terme, un directeur gérant qui repêche moins
bien, ou qui ne repêche pas du tout, pourra toujours s'en sortir.
Appelons ça acheter du temps! Ça peut réussir. Mais sur une période
assez longue, ça le rattrapera. À moins d'exceller royalement dans les
échanges et de toujours se faire un objectif d'échanger ses bons choix
contre des valeurs surs année après année, j'ai jamais vu en 13 ans de
hockey simulé des dgs faire progresser une équipe sans bons repêchage.
L'avenir a long terme d'une organisation passe par de bons prospects.
C'est essentiel!
Donc, si vous me posez la question de
nouveau, à savoir, qui est le meilleur directeur général que j'ai connu
dans le hockey simulé, je répondrai tout bonnement, en bon politicien:
Personne n'a le mérite d'être désigné de la sorte. Il y a beaucoup trop
de facteur dans le rôle de directeur gérant pour espérer avoir la pôle
un jour. Mais j'ai cotôyer d'excellents directeur gérant, ça y'a pas de
doute.
Sur le plan de la présence dans une Ligue,
beaucoup le sont. Cependant est-ce une présence riche, celle qui
permettra a chacun d'être à l'affût des nouvelles et du bon coup? À
chacun de répondre pour lui-même. Les échanges, qui peut vraiment se
narguer d'être parfait dans ce domaine? La gérance des effectifs, se
n'est pas parce qu'une saison, vous avez tout rafler que l'année
suivante, ça vous réussira. On parle ici d'un travail constant, qui est
toujours à refaire, saison après saison. Le repêchage. Autre point
difficile pour prétendre au titre: le repechage. Il faut tellement
d'années avant de reconnaître nos bons coups et nos erreurs que lorsque
nous poiuvons dire que nous avons été le meilleur, cette période est
déjà révolue.
C'est là ou la tâche d'un directeur gérant
dans le hockey simulé est formidable. On peut/doit toujours s'améliorer.
Et la meilleure façon de le faire, c'est de façonner notre style de dg
selon nos forces, et essayer le plus possible de ne pas tenter notre
chance dans les domaines ou nous sommes plus faibles.
Prenez ces quelques lignes comme vous le
voulez, mais si j'ai un conseil à donner a chacun, n'essayez
pas d'impressionner vos collègues en performants a tout les niveaux.
Garder l'objectif principale en tête, celui de gagner la coupe. Et pour
réussir, améliorer vous avec vos forces, et cibler vos faiblesses afin
de minimiser les risques que vous "tentiez" trop souvent les coups de
dés avec elles. Le hockey simulé, c'est mathématique. La loi qui régit
son ensemble est celle des probabilités. C'est à vous de jugez dans
quelle domaine vos probabilités sont les meilleures, et établissez votre
plan d'action.
Bonne chance a chacun dans sa gérance! |
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