Le repêchage: l'art de la guerre

 
 

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     "Ouin-ouin-ouin..."

     Voilà mon état d'esprit depuis quelques jours; voici mon état d'esprit chaque saison, après la finale de la MoneyLigue, quand j'aperçois les nombreux échanges effectués dans les semaines avant le repêchage. "Ouin-ouin-ouin..." Pour résumer mon état d'âme en un mot: désolant.

     18 mai 2017, 35 degrés avec l'humidex dans le tapis. L'orage approche, le vent se lève. Du coin de l'oeil, le quart de final Canada-Allemagne bat son plein sur mon téléviseur. Et à l'aube de débuter cet article, j'ai l'impression que je vais énerver plusieurs DG - la grande majorité, je dirais. Toutefois dans une ligue qui empoignera sa quatorzième saison sous peu, il est temps de mettre nos propres intérets de coté pour l'avancement de la communauté restreinte qu'est la MoneyLigue. Alors gardez vos anti-dépresseurs à porté de main, vous pourriez en avoir besoin.

"L'art de la guerre, c'est soumettre l'enemi sans combattre".

     Qu'est-ce qui distingue une formation performante saison après saison d'une autre plus moribonde, parfois battant de l'aile, parfois réussissant à se tirer du marasme grâce a un échange en sa faveur, ou le coup de baguette du Dieu Hasardeux nommé STHS? Coté transaction, on fait tous de bons coups. D'autres mauvais. Plus les saisons progressent, plus les directeurs gérants sont aguérris sur le plan des transactions. On peut toujours compter sur le Destin pour nous donner un coup de pouce, mais avouons-le: passer d'une équipe de 12e place à une équipe aspirant à la coupe Stanley ne s'effectue pas grâce aux transactions. Impossible. Alors comment progresser comme organisation? Comment gagner du terrain sur nos ennemis?

     Réponse très simple: soumettre l'ennemi sans combattre.

     Dans une transaction, il faut convaincre le dg adverse, voire répondre a ses exigences, afin d'amener une négociation a son terme. De ce fait, on peut ne pas croire a ce vieux prospect de 21 ans dans nos rangs issu de la KHL, mais si notre rival le désir, a-t-il lu que ce joueur avait un intérêt sérieux pour la NHL? un contrat verbal signé avec une organisation dans le besoin? On peut être à l'affut comme on peut des nouvelles entourant le hockey, certaines vont nous échapper. C'est le risque dans les échanges. Car effectuer une transaction hockey, c'st combattre avec l'ennemi. On n'y risque pas notre royaume, mais une bataille. Et même si on croit dur comme fer avoir le dessus, on a bataillé tout de même ferme pour cette impression. Et à se bagarrer de la sorte, on peut perdre. Donc, pourquoi se battre? Pourquoi risquer? Soumettre l'ennemi sans combattre ne serait-il pas plus simple? Comment peut-on réussir cet exploit?

     Le repêchage. Car dans un repêchage, on ne combat pas d'ennemi. Nous vouons un duel avec nos convictions, nos intérêts, nos rapports de recrutements. Surtout, plus souvent qu'autrement, nous recevons ce que nous avons mérité. L'effort y est récompensé plus que par le marché des transactions. Croyez-moi, l'art de la guerre en simulé, c'est le repêchage. La seule avenue envisageable si vous désirez obtenir un avantage sur vos adversaires sur le moyen et long terme.

"Le riche désarmé est la récompense du pauvre".

     Flashback: repêchage 2008. MoneyLigue. Les Maple Leafs de Toronto recherche un attaquant. Avec leur premier choix, 20e overall, ils réclament Mikhail Stefanovick évoluant pour les Remparts de Quebec. Les Leafs sont à l'époque une équipe aspirant à la coupe. (Deux ans plus tard, le DG Pipo amena néanmoins son club à soulever cette fameuse coupe). Or, ils venaient de sélectionner cette année-là un joueur qui ne joua qu'un match dans la NHL. Prochain attaquant sélectionné, 22e total, un club d'expansion repêche Jordan Eberle. "Le riche désarmé est la récompense du pauvre". Comment dire autrement? Avant Stefanovich, les avants sélectionnés furent Mattias Tedenby(19), Jared Staal (18), David Toews(17)... et après Eberle: Purcell (24), Brunnnstrom (26), Deschamps (30)... Voilà la manière de désarmer les clubs riches sans combattre: un repêchage judicieux.Bravo  Trashers!

"Entendre un coup de tonnerre ne prouve pas que nous avons l'ouïe fine".

     À vouloir battre l'ennemi à arme égale, c'est-a-dire avec nos sept choix de repêchage équivalent a ceux de nos ennemis plus nantis, il y a des risques. D'énormes pièges dont chacun de nous saute tôt ou tard a pieds joints. Quand on tombe en amour avec un joueur, c'est un peu comme entendre le tonnerre et croire que nous avons l'ouie fine. C'est un piège a éviter à tout prix.

     2012. Repêchage à Joliette, une salle située sous le Jolodium, tout juste en-dessous du rêve des joueurs de Keno/bingo en herbe (inside de draft avec l'ex dg Canes). Le Gm des Trashers, une année après avoir désarmé les riches au repêchage, tombe dans un guet-apens. L'attachement pour un joueur - des joueurs! 2e ronde, j'avais sur ma liste Michael Matheson. Mais je n'aimais pas repêcher les joueurs issus de la NCAA/USHL. Pas assez de possibilité de les regarder durant l'hiver. Alors j'y vais avec un joueur dont j'ai adoré les matchs a la coupe Memorial. Morgan Ellis. 3e ronde, je continue avec les Cataractes de Shawinigan: Anton Zlobin est mon choix. Même si sur ma liste de l'époque, Mattias Ekholm aurait été le prochain.

     Note personnelle suite à ce draft: ne pas repêcher avec son coeur. Toujours la tête. Pas le coeur. Car un coup de foudre après avoir analysé une grosse performance de la part d'un joueur n'a que rarement de bons achievements en bout de ligne.

"Une armée sans agents secret,
c'est comme un homme sans yeux ni oreilles".

     "Clumsy à encore lever le coude de bonne heure..."

     Détrompez-vous! Gang d'incultes! Après des années à entendre parler du livre de Sun Tzu intitulé "l'art de la guerre", j'ai décidé de hausser ma culture générale en lisant ce Grand Ouvrage. Ouvrage considéré parmis le top 6 des incontournables de la littérature du permier siècle post J-C [eh! oui, le premier étant la Holy Bible selon le 6 à 6 à CKOI]. Que cela plaise ou non au général de guerre Sun Tzu, je n'ai pas pu m'empêcher de faire des parallèles avec la MoneyLigue en lisant certains passages.

     Les agents secrets d'une guerre - si guerre est tant soit peu ce que nous vivons durant une saison de hockey - se rapproche beaucoup du mandat des recruteurs, n'est-ce pas? Vous ne trouvez pas? Sérieusement, pensez-y: la fonction est la même: enquêtez, évaluez, organisez les informations et déduisez ce qui est le mieux pour votre patrie que nous nommerons ici Organisation de hockey. C'est pareil, bout'viarge!

     [Pause gorgée de Southern Confort oblige....]

     Bref, dans mon délire, je voyais réellement les agents secrets comme nos recruteurs. Et pour gagner une guerre - pour mener a bien notre désir de soulever la Coupe Stanley ML - il est essentiel d'avoir de bons agents secrets pour nous offrir du renfort gratuitement chaque année. Grâce au draft!

     Pour revenir à mes premières paroles de ce texte, je parlais de ce qui me perturbait chaque année après une saison simulée. Le moment ou je vois apparaître ces mots sur le babillard: "mes choix de "x"e tour et les suivants sont disponibles contre..." Mon but n'est pas de vexer personne ici [ce n'est jamais le cas vous le savez], mais déclarer que nos choix sont disponibles sonne à mes oreilles comme un drapeau blanc que l'on suspend au-dessus de notre amphithéâtre. Je vois ces mots comme un constat d'échec: vos agents secrets ont été si mauvais durant la saison que vous préférez jeter les dés contre le Destin Hasardeux; vous savez qu'il est impossible d'etre avantagé dans une transaction package de choix vs quelque chose car vous vous sentez pas prêt pour gagner la guerre. Car une saison de hockey, c'est la guerre. Rappellez-vous de ça, messieurs! Et le repêchage est semblable au débarquement de Normandie: il faut s'y préparer pour ne pas succomber au feu nourri.    

"Arrivez comme le vent, partez comme l'éclair".

      Toute les ligues simulées ont le même problème. Que ces ligues soient à leur première saison ou leur quatorzième, le même phénomène se répète: le tiers des dgs, même s'ils comprennent l'enjeu des choix de repêchage, tentent de les échanger par faute de croire en leur agents secrets/dons de recrutements. Après autant de saison dans la MoneyLigue, je sais combien la Ligue est importante aux yeux de tous. Alors il ne s'agit pas de désengagement envers l'avenir de leur équipe. Loin de là. Plutôt un manque de confiance. Et après avoir un peu "shaker" les dgs qui échangent leurs 3e rnd pick dans les lignes précédentes, je risque de déranger par ma proposition qui va suivre les directeurs gérants qui adorent les repêchages. Voici donc ma proposition: Pourrions-nous conjointement déclarer que la MoneyLigue coute, admettons, 37$ et non 30$, et acheter au nom de la ligue les revues annuelles pour le repêchage de hockey? Cela fait environ 200$ total pour le groupe, ce qui, a première vue (je devrais calculer pour être certain) représente ce que quelques dgs insèrent en budget repêchage individuellement ou en groupe chaque saison. Et ça parait par la qualité de leur équipe a moyen et long terme. Je lance l'idée comme ça. Car je trouve regrettable que certains (moi?) continuent d'améliorer leur équipe simplement parce qu'ils sont mieux informé. Dans une ligue parfaite, dans 5 ans, on ne verrait plus d'offre de package de choix contre un seul une année plus tard, qui sera, nous le savons tous, offert dans un échange tot ou tard. Ainsi, c'est reporter l'échéance seulement d'afficher le drapeau blanc de sa concession sur le long terme.

     Pensez-y! Car le repêchage, c'est l'art de la guerre pour espérer vaincre nos rivaux en ligues simulées.

     (Bon. Après relecture et un brin de bon sens ajouté, il est impossible d'acheter les revues au nom de la Ligue et les distribuer au 31 dgs. Nous pourrions avoir un probleme avec la loi des Droits réservés. Mais si vous vous placez entre 2-3 dgs pour diviser les achats, et partager sur le coin d'une bière vos formats pdf, personne ne saura).

     Maintenant je vais afficher un tableau que j'avais effectué pour le repêchage un an passé. L'ordre des joueurs présentés est celui du repêchage NHL, suivi du classement MoneyLigue. Les autres collones sont le ranking des divers magazines achetés avant le repêchage afin d'élaborer le meilleur classement possible. Si vous ne désirez pas hausser le prix d'une saison ML afin que tous bénéficie des revues avant le repêchage - ou si vous ne désiré pas risquer des ennuis avec la loi avec ce stratagème -, vous pourrez au moins analyser avec le prochain tableau quels sont les revues/spécialistes qui semblent répondre le mieux a vos critères de recrutement pour vos futurs repêchages. Ainsi mieux cibler l'achat futur que je vous conseille fortement d'effectuer. Notez aussi combien les revues Hockeys News ou Central Scooting ranking tombent rapidement en valeur quand on prolonge plus loin qu'un top 20. Surtout en simulée; surtout parce qu'ils nous offrent pas ou peu de commentaire sur les joueurs éligibles.

     Il y a quelques années, j'ai cessé de regarder les trois listes d'experts de TSN. Et je vous le conseille fortement aussi. Ça revient a écouter l;a liste de Norman Flynn ou Gaston Therrien. Aussi bien vous faire votre propre liste. Dès 2017, j'ai cessé aussi d'inclure a la tache de mes "agents secrets" les experts ESPN.¸Même s'ils ont de bons collaborateurs, ils sont peu fiable. Ou répète simplement les grandes lignes des grands nos connus comme McKeens. Je n'ai pas inclus la liste McKeens dans le tableau suivant - vous savez combien j'adore les critères d'évaluation de McKeens - car la revue était sortie trop tard pour mon analyse l'an dernier. Les joueurs en italiques sont les joueurs que je désirais selon mes choix (29e, 49e, 88e, 95e...) Évidemment j'ai pas mis la main sur tous... mais en grande partie c'est un draft dont j'ai été satisfait. Je conseille vraiment a tout le monde de se bâtir un système de données pour vos repêchages. Ca permet de ne jamais se sentir pressé par le temps lorsque vient notre tour ou encore malmené par une sélection de notre rival juste avant nous. On peut toujours se reférer a notre liste, nos informations personnels, pour rattraper ce qui serait une erreur en temps normal. (J'ai ajouté des screenshot de mes notes sous le tableau car je suis old school: j'arrive tjrs au draft avec du papier, mon portable servant seulement a suivre le forum et negocier transaction. Cela peut donner une idée d'un sorte de préparation que l'on peut faire. Et plus j'ai des notes sur les joueurs, plus ils m'intéressaient... ou du moins, un aspect devait être analyser en profondeur avant de mettre le joueur en surbrillance pour ma liste).

     L'art de la guerre, comme le soulignait Sun Tzu!

 
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Writer
                           
1 Auston Matthews 1   1 1 1 2 1 1 1 1 1 1
2 Patrik Laine 2   2 3 2 1 2 2 2 2 2 2
3 Pierre-Luc Dubois 5   4 5 4 5 4 5 5 4 5 7
4 Jesse Puljujarvi 4   3 2 3 3 3 3 3 3 3 3
5 Olli Juoveli 11   8 11 6 8 11 9 6 11 6 10
6 Matt Tkachuk 3   5 6 5 6 5 4 4 5 4 4
7 Clayton Keller 8   12 12 9 4 8 7 12 7 13 15
8 Alex Nylander 6   6 4 12 7 7 13 7 8 9 8
9 Mikhail Sergachev 12   11 10 8 17 6 12 8 9 10 9
10 Tyson Jost 7   20 9 10 9 10 11 11 10 7 5
11 Logan Brown 9   10 7 7 11 12 6 14 12 8 6
12 Michael McLeod 13   16 13 19 20 18 10 10 15 16 12
13 Jake Bean 17   19 16 15 19 13 17 16 18 17 15
14 Charlie McAvoy 15   9 23 13 26 17 15 18 14 11 25
15 Luke Kunin 18   14 18 17 16 9 16 21 19 18 18
16 Jakov Chychrun 10   7 8 14 10 15 8 9 6 12 11
17 Dante Fabbro 20   22 19 11 9 14 14 17 13 15 18
18 Logan Stanley 30   23 25 30 55 58   19 42 14 30
19 Kieffer Bellows 14   13 17 18 14 16 19 20 16 20 14
20 Dennis Cholowski 46   29   26 80 42   37 51 39  
21 Julien Gauthier 16   15 21 25 24 26 18 15 21 21 13
22 German Rubstov 28   26 15 16 13 21 21 23 17 23 18
23 Henrik Borgstrom 104   62       87   77 79    
24 Max Jones 19   17 14 20 30 20 20 13 20 19 18
25 Riley Tuffe 24   21 22 23 40 22 24 22 22 22 25
26 Tage Thompson 26   24 24 28 93 37   47 30 28 25
27 Brett Howden 29   27 20 27 32 24   26 32 31 25
28 Lucas Johansen 44   32     72 46 22 38 57    
29 Trent Frederic 90   57     74 34   46 81    
30 Sam Steel 41   37     29 31   43 35 30  
                           
31 Yegor Korshov 171   40     73 150   140 225    
32 Tyler Benson 31   30     18 39 29 50 29 32  
33 Rasmus Asplund 33   18     23 56   56 27 104  
34 Andrew Peeke 119   70     88 60   60 71    
35 Jordan Kyrou 56   42     35 36   61 33    
36 Pascal Laberge 27   34 31   37 19 26 27 23 25  
37 Libor Hajek 57   38     46 33   33 38    
38 Adam Mascherin 39   51     39 49   72 34    
39 Alex DeBrincat 22   25 26   15 27 23 24 25 24 30
40 Cameron Morrison 35   56     90 35   54 65    
41 Nathan Bastian 36   43     76 92   140 197    
42 Jonathan Dahlen 51   71     53 28   45 52    
43 Janne Kuokkanen 88   +200     58 38   70 43    
44 Boris Katchouk 32   31 27 22 69 40   32 31   30
45 Chad Krys 66   65     67 114   42 61    
46 Givani Smith 112   66     85 45   51 106    
47 Samuel Girard 25   47     23 56   56 27 104  
48 Carter Hart 52   61       51   31 45    
49 Ryan Lindrgren 95   59     38 75   57 41    
50 Artur Kayumov 191   101     64 57   125 48    
51 Kale Clague 38   33     22 32   39 39 27  
52 Wade Allison 62   77       29   73 67 40  
53 Filip Hronek 107   52     52 63   76 76    
54 Tyler Persons 67   91       47   80 68    
55 Filip Gustavsson 53   45       43   40 60 29  
56 Dillon Dube 40   50     44 54   41 46 36  
57 Carl Grundstrom 74   36     28 48   36 44 34  
58 Taylor Raddysh 55   44 28   48 76 28 35 58   30
59 Evan Fitzpatrick 47   28       50   96 50    
60 Dylan Gambrell 61   83       72   175 90    
                           
61 Kesper Bjorkqvist     105             134    
62 Joseph Woll 117           69   75   70  
63 Markus Niemelaninen 81   64     68 65   28 63    
64 William Lockwood 99   131     75 92   140 197    
65 Vitaly Abramov 21   35   29 21 25   29 24 33  
66 Adam Fox 49   60     31 30   79 36    
67 Matt Filipe 131   63       94   92 62    
68 Cam Dineen 43   48     41 89 30 81 40    
69 Cliff Pu 59   92     70 59   25 66    
70 William Bitten 50   53     34 23   48 28 35  
71 Josh Anderson 74           151   175 186    
72 JD Greenway 154   146     50 124   97 139    
73 Joey Anderson 94   69     33 71   125 55    
74 Hudson Elynuik 150   84       176   175 90    
75 Jack LaFontaine 246           133   63 155    
76 Rem Pitlick 91   113     97 111   150 119    
77 Connor Hall 214   122       91   62 141    
78 Frederic Allard 45   39     54 78   55 49 37  
79 Luke Green 82   49     63 44   49 47    
80 Brandon Gignac 130   118       74     83    
81 Sean Day 101   73     79 110   67 91    
82 Carsen Twarynski 77   79       84   83 107    
83 Wouter Peeters                        
84 Matthew Cairns 222   104       132   84 110    
85 Josh Mahura 148   +200     78 61   140 82    
86 Casey Fitzgerald 225   28       50   96 50    
87 Garrett Pilon     132       180     123    
88 Connor Ingram 106   +200   201              
89 Linus Nassen                   160    
90 Fredrik Karlstrom                        
                           
91 Filip Berglund 87                      
92 Adam Brooks 109   88       200   175 148    
93 Jack Kopacka 80   41     77 98   95 77    
94 Jonathan Ang 128   115     95 64   69 116    
95 Anatoly Golyshev 142   +200     47            
96 Linus Lindstrom 76   67     43 147   71 80    
97 Jacob Cederholm 168   121       112   68 103    
98 Tarmo Reunanen       149           174    
99 Brett Murray 147   100       102   87 199    
100 Victor Mete 58   +200     42 83   44 54    
                           
                           

     *** NOTE: Pour la liste CSS, j'insère les gardiens et Européens dans la liste des Nords Américains selon un site Fantasy, ce qui peut dérégler leur classement. Seul les patineurs Nord Américains gardent une certaine ligne directrice en rapport avec le classement officiel.